2020. Nous entrons dans une nouvelle année, une nouvelle décennie et, pourquoi pas, une nouvelle ère de changement climatique. En France les années 2010 ont été marquées par une grande prise de conscience de l’urgence climatique qui pèse sur le monde depuis la seconde moitié du XXe siècle.
En 2013, 80 scientifiques de 24 pays, se sont réunis dans le réseau « Past Global Changes » (PAGES). Ils en ont conclus que “depuis 1971, nous sommes dans la période la plus chaude des 14 derniers siècles”. Les conférences sur le climat ont commencées dès 1979 à Genève.
Au début des années 2000, une conscience écologique se forme, des partis politiques se créent… Mais ce n’est qu’à partir des années 2010 que ces formes de lutte contre l’inaction climatique prennent une réelle ampleur au près de la population. En 2010, La Commission européenne s’était donnée 10 ans pour réduire de 30% les gaz à effets de serre produits. Ces objectifs ont depuis été rééditées des dizaines de fois, revus à la baisse puis revalorisées… “ça s’en va et ça revient”. Nous vous proposons de revenir sur cette danse des décisions pour le climat des dix dernières années.


Les objectifs ont été repoussés à 2050 et les inquiétudes pour le climat de la fin du siècle se précisent. Selon une modélisation de chercheurs français, Les températures maximales vers 2100 devraient atteindre les 50°C. C’est à dire accroître de 8°C environ par rapport aux températures actuelles. Une autre étude de 2017 indique que d’ici à 2100, deux Européens sur 3 seraient touchés par des catastrophes climatiques. 152 000 personnes par an devraient mourir à cause de ces catastrophes à la fin du siècle.

Célia COULEAUD