Emmanuel Macron a présenté, mercredi 15 janvier, ses voeux à la presse. Il a notamment évoqué les violences dont certains journalistes ont été victimes.
« Il importe d’exiger des forces de l’ordre le respect de toute la déontologie et de l’exemplarité. Les journalistes doivent être protégés de la violence et doivent être capables de faire leur métier », a déclaré Emmanuel Macron lors de ses voeux à la presse. Des déclarations qui interviennent dans un contexte tendu de violences policières.

Le Président a aussi rappelé son attachement à la liberté de la presse. « En France, blasphémer est aussi un droit », a-t-il précisé en évoquant le cinquième anniversaire de l’attaque terroriste de Charlie Hebdo. « Il y a des débats, en protégeant la presse, on nous dit qu’on diminue celle d’échanger », a-t-il regretté.
La lutte contre les « fake news«
« Nous sommes aussi confrontés à la lutte contre les fausses informations, les détournements sur les réseaux sociaux », a prévenu le Président français. Une question au cœur de la mutation des rédactions. Des rédactions qui sont contraintes de muter, comme l’a rappelé Emmanuel Macron. « Il faut aussi trouver un nouveau modèle économique », a-t-il observé.
Valoriser le service public
Le Président a rappelé l’attachement des français au service public. Un service public qu’il dit vouloir continuer à soutenir, alors que Radio France connaît depuis quelques semaines un important mouvement de grèves. Il ne reste cependant pas fermé au médias privés. « Nous ne devons pas être fermés aux investissements étrangers dans notre presse, simplement préserver sa souveraineté et sa liberté. […] Quel que soit leur statut, ces investisseurs doivent veiller à l’indépendance journalistique. »
Clara Maillé